AttenteNouveau report du procès de sept proches de l’ultradroite

Violences après France-Maroc : Nouveau report du procès des sept membres de l’ultradroite

AttenteLes sept hommes, dont l’ancien leader du groupuscule « les Zouaves », sont toujours sous contrôle judiciaire
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le procès de sept hommes affiliés à l’ultradroite, accusés de s’être réunis en décembre après la demi-finale de Coupe du monde France-Maroc pour commettre des violences, a de nouveau été reporté vendredi au 8 septembre par le tribunal de Paris. Des audiences trop chargées et la nécessité de prendre du temps pour mener à bien les débats, alors que les sept prévenus devaient initialement être jugés en comparution immédiate, a motivé ce renvoi annoncé par le tribunal correctionnel.

Le contrôle judiciaire de quatre d’entre eux, qui n’avaient pas le droit de se rendre à Paris, a été allégé mais les sept jeunes hommes, nés entre 1998 et 2002, ont toujours l’interdiction d’entrer en contact. Ils font partie d’un groupe d’une quarantaine de personnes proches de l’ultradroite arrêtées le 14 décembre 2022 dans le XVIIe arrondissement de Paris, en marge du match France-Maroc. Selon une source policière, le groupe s’apprêtait à rejoindre les Champs-Élysées pour affronter des supporters du Maroc. Ils sont poursuivis pour « participation à un groupement en vue de violences volontaires ou dégradations » et, pour certains, port d’arme, des matraques microscopiques et des bombes lacrymogènes ayant notamment été retrouvées.

L’ancien leader des « Zouaves » sous contrôle judiciaire

Parmi les prévenus figure Marc de Cacqueray-Valmenier, 24 ans, considéré comme l’ancien leader du groupuscule « les Zouaves », dissous en janvier 2022. Il a déjà été condamné et incarcéré ces dernières années et est actuellement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans une autre affaire instruite à Bobigny. Allure carrée, jean serré et pull sombre, il était présent à l’audience pour demander la levée du contrôle judiciaire qui, dit-il, l’entrave dans son travail. Sans succès, le tribunal ayant refusé de lever son interdiction de quitter le XVIe arrondissement de Paris.



Les six autres prévenus, habitant la région parisienne ou Rouen, ont des profils divers. Parmi eux, des intérimaires, des étudiants en droit ou en commerce, un agent immobilier vivant dans le XVIe arrondissement ou un employé polyvalent de Lidl, qui dit avoir quitté l’armée par « désaccord ». Les 31 autres personnes interpellées ont bénéficié d’un classement sans suite ou d’alternatives aux poursuites.