Un homme de 79 ans, ancien médecin généraliste qui travaillait pour l’Établissement Français du sang (EFS) du Centre Hospitalier Départemental Vendée comparaissait lundi devant le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon. Inconnu de la justice, il devait répondre de deux agressions sexuelles qui ont lieu pendant l’exercice de ses fonctions, rapporte Le Journal du Pays Yonnais.

En juillet 2021, il avait mis la main aux fesses d’une infirmière durant une collecte de sang. L’homme avait assuré l’avoir seulement effleuré en prenant un dossier. Décrit comme un médecin professionnel, mais habitué des « propos grivois, obscènes et sexistes », il avait été licencié de l’EFS durant l’été 2021.

« C’était un geste encourageant »

En 2017, alors qu’une secrétaire médicale intérimaire venait d’annoncer sa grossesse, il lui avait posé la main sur le ventre avant de lui toucher la poitrine. La victime avait signalé les faits à l’agence d’intérim, sans aller plus loin, mais avait reçu un mail d’excuse du médecin. Elle avait finalement porté plainte. « C’était un geste encourageant, plus ou moins médical, plus ou moins gentil », s’est-il défendu au tribunal. L’homme avait été rétrogradé après cette affaire.

Les deux victimes ont témoigné à la barre. L’une réclame 1 € symbolique et la seconde 2 500 € de préjudice. Un an de prison avec sursis simple a été requis. La décision du tribunal est attendue le 23 janvier prochain.