ENQUêteUn homme en garde à vue pour des viols en série entre 1998 et 2008

Un homme en garde à vue pour des viols en série entre 1998 et 2008

ENQUêteL’homme est soupçonné d’être le « prédateur des bois », accusé de cinq viols entre 1998 et 2008 en Charente-Maritime et en région parisienne
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un homme de 62 ans a été interpellé mardi et placé en garde à vue dans le cadre d’une information judiciaire à Paris pour cinq viols commis entre le 4 décembre 1998 et le 8 juin 2008 en Charente-Maritime et dans la région parisienne, a indiqué mercredi une source judiciaire. Il était toujours en garde à vue mercredi.

L’homme, soupçonné par les enquêteurs d’être « le prédateur des bois », a été interpellé mardi en Seine-et-Marne, selon franceinfo qui a révélé son arrestation. Les faits concernent le viol avec arme, l’enlèvement et la séquestration de cinq adolescentes ainsi que des vols avec arme pour deux d’entre elles.

Son ADN retrouvé à chaque fois

La police nationale avait lancé en avril 2019 un appel à témoin pour retrouver ce suspect qui agissait «à chaque fois» selon «le même mode opératoire», avait expliqué à l'époque Philippe Guichard de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), chargé des investigations. «Le " prédateurs des bois" enlevait ses victimes, âgées de 15 à 19 ans, en ville, puis les conduisait dans un bois avant de les violer et de les relâcher. Il a agi à visage découvert et son ADN a été retrouvé à chaque fois», avait rappelé Philippe Guichard.


Les portraits robots du «prédateur des bois» diffusés en 2019.
Les portraits robots du «prédateur des bois» diffusés en 2019. - Police nationale

Dans l'appel à témoin, l'homme est décrit comme âgé de 60 ans environ, de type européen, mesurant «entre 1m80 et 1m90», avec des «yeux bleus très clairs», un «regard acier», un «visage émacié» avec des «rides frontales» et des «cheveux grisonnants». L'appel à témoin était accompagné d'un portrait robot du suspect réalisé par un logiciel le rendant plus réaliste.

Une source proche de l'enquête a précisé à l'AFP que ce ne sont pas l'appel à témoin et le portrait robot qui ont permis d'interpeller le suspect, sans donner plus de détails.