Le tribunal de police de Dijon (Côte-d’Or) a estimé ce lundi qu’une femme de 44 ans jugée pour des violences souffrait d’une abolition totale de discernement au moment des faits. Ceux-ci s’étaient déroulés le 21 septembre 2020 dans une rue de la ville bourguignonne ; détaille Le Bien Public. Une relaxe a été prononcée à l’encontre de la quadragénaire.

La mise en cause, qui a déjà fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, avait agressé une passante âgée de 67 ans. Plaidant la relaxe, son avocat avait mis en avant la « décompensation psychotique » de sa cliente. Une expertise avait également conclu à l’abolition totale du discernement de la femme, accusée d’avoir commis des violences semblables sept mois auparavant.

Ni la victime ni la mise en cause n’ont assisté à l’audience. Le jour de l’agression, la quadragénaire aurait commencé par cracher sur la piétonne avant d’attraper ses lunettes et de les casser. Elle se serait ensuite rendue dans un supermarché pour changer de vêtements. Arrêtée, elle avait donné une fausse identité et avait été hospitalisée.