Marseille : Jusqu’à huit ans de prison ferme pour un règlement de compte raté
PROCES•Cinq hommes et une femme ont été jugés pour une tentative de règlement de compte et braquage. Ils ne savaient pas que la police suivait leurs activités de prèsA.V.
Cinq hommes et une femme ont été condamnés par le tribunal à des peines allant de huit ans de prison ferme à deux ans avec sursis dans une affaire caractéristique des bandes à l’œuvre dans les quartiers nord de Marseille, rapporte La Provence.
Un braquage réussi et une tentative de règlement de compte étaient reprochés à cette équipe que les policiers ont suivie de longs mois avant d’interrompre leurs projets, comme 20 Minutes vous le racontait en amont du procès. Tous n’étaient pas impliqués à la même hauteur dans ces œuvres qui visaient à récupérer un point de vente de stupéfiant à la cité du Petit-Séminaire (13e arrondissement).
François Mussa et Rida Ouarti ont écopé des peines les plus sévères avec huit ans chacun, Antony Torino a pris six ans de prison, et son collègue Antoine Santiago, absent à l’audience a écopé de cinq années de détention. Jeanne Camaccio- Arenas évite la prison avec deux ans de sursis. Selon le dossier, c’est elle qui était en charge de donner le « Go » de l’assassinat à ses complices, après avoir reconnu visuellement la cible le soir où tout était en place. Il semblerait qu’elle se soit ravisée au dernier moment.