terrorismeDix femmes rapatriées des camps de prisonniers de Syrie mises en examen

Dix femmes rapatriées des camps de prisonniers de Syrie mises en examen et écrouées en France

terrorismeParmi les 15 femmes rapatriées en France depuis la Syrie la semaine dernière, dix d’entre elles ont été placées en détention provisoire à l’issue de leur garde à vue pour association de malfaiteurs terroriste criminelle
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Dix femmes rapatriées la semaine dernière en France depuis des camps de prisonniers djihadistes de Syrie ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placées en détention provisoire ce lundi.

Ces femmes avaient été placées en garde à vue à leur arrivée sur le sol français la semaine dernière dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Elles faisaient toutes l’objet de mandats de recherche.

Deuxième vague de rapatriement

L’une des dix rapatriées a également été mise en examen pour crimes contre l’humanité et génocide. Une onzième femme, aujourd’hui âgée de 19 ans mais emmenée en Syrie lorsqu’elle était enfant a fait l’objet d’une prise en charge éducative.

Il n’y a pas d’éléments à ce stade pour qu’une mise en examen soit requise, selon le Parquet national antiterroriste. Une 12e femme est prise en charge médicalement, son état de santé n’étant pour l’heure pas compatible avec la garde à vue.


En tout, 15 femmes âgées de 19 à 12 ans et 40 enfants ont été rapatriés en France la semaine dernière. Elles avaient été capturées dans les territoires du nord-est de la Syrie et du nord de l’Irak occupés jusqu’en 2019 par le groupe Etat islamique (EI) et maintenues dans des camps sous contrôle des Kurdes.

C’est la seconde opération de rapatriement important en trois mois : le 5 juillet, la France a procédé au retour de 16 mères et 35 mineurs. Entretemps, une femme et ses deux enfants avaient été ramenés début octobre.