Les quatre agresseurs de Yohann Gillet, devenu entre-temps député du Rassemblement national de la première circonscription du Gard, ont été condamnés à des peines allant de six mois de prison à un an ferme pour deux d’entre eux, qui bénéficient d’un aménagement de peine sous forme de bracelet électronique.

Les faits s’étaient déroulés le 26 octobre 2019, alors que le conseiller municipal et régional déjeunait avec des amis en terrasse d’un restaurant, en face de la maison carrée, à Nîmes. Ils avaient été pris à partie par un homme, rapidement rejoint par trois autres, tous âgés d’une vingtaine d’années.

Le groupe traité de « fachos »

Ceux-ci auraient traité l’un des membres du groupe de « facho ». Les quatre prévenus ont nié en revanche avoir reconnu celui qui allait devenir député quelque temps plus tard. Les insultes avaient été suivies des coups, notamment à l’encontre de l’élu que les images des caméras de vidéosurveillance de la ville montrent en train d’être frappé à terre.

Yohann Gillet qui « se félicite de la prononciation des condamnations », explique préparer une proposition de loi visant « l’impossibilité d’aménager les peines de prison ferme dès lors que la condamnation résulte de violences physiques (…) Les agressions violentes sont le quotidien de nombreux Français et il convient de travailler à une justice réellement dissuasive », explique-t-il.