Même derrière un ordinateur, les actes ont des conséquences. Cinq personnes devront répondre des chefs « d’outrages et de menaces », postées sur les réseaux sociaux, lors d’une audience le 16 novembre, a indiqué Xavier Bonhomme, procureur de la République de Nice. Selon les informations de Nice-Matin, elles ont été identifiées comme étant à l’origine de menaces de mort envers le policier auteur du tir mortel sur le conducteur d’un véhicule volé après un refus d’obtempérer à Nice.

Le policier mis en examen

Le 7 septembre, après une course-poursuite, Zied B., 24 ans, au volant du véhicule, est décédé, touché par le tir d’un policier adjoint. Très vite, des vidéos de cette intervention ont circulé sur les réseaux sociaux. Quelques jours plus tard, la mère de la victime avait réagi, interrogée par Le Parisien, en affirmant qu'« aucun danger justifiait qu’on tue [son] fils ». « Les policiers auraient pu [l'] arrêter différemment, en tirant sur la voiture, sur les pneus par exemple », s’exprimait-elle.

Depuis, l’agent a été mis en examen pour « violences volontaires avec arme ayant causé la mort sans intention de la donner » et a été placé sous contrôle judiciaire.