DEFENSEPierre Ménès qualifie d’inventions les accusations d’agressions sexuelles

Agressions sexuelles : Pierre Ménès assure que les accusations sont de « pures inventions »

DEFENSEL’ex-chroniqueur vedette de football est accusé par plusieurs femmes
Marie De Fournas

M.d.F. avec AFP

Alors que son procès pour « agressions sexuelles » vient d’être reporté à 2023, Pierre Ménès a de nouveau clamé son innocence dans les colonnes journal Le Parisien. « Je ne me suis jamais approché de cette femme, de près ou de loin. C’est une pure invention », a-t-il affirmé concernant les déclarations d’une hôtesse d’accueil du Parc des Princes accuse le journaliste sportif de 58 ans d'« attouchements » au niveau de la poitrine et du ventre.

La femme n’avait pas porté plainte et n’était pas présente ou représentée mercredi à l’audience, où le procès a été reporté au 8 mars 2023. « Je suis en correctionnelle pour un dossier vide, avec personne en face. Je ne comprends pas. Cela me fait très mal », a ajouté l’ex-chroniqueur vedette de football. Ce dernier, qui avait porté plainte pour dénonciation calomnieuse, était lui-même absent à l’audience après avoir « passé trois semaines en réanimation » en raison d’une infection.

Pas une agression sexuelle, mais un « check torse contre torse »

Mercredi, il devait également répondre de l’affaire dite « Nike ». Dans un article publié en mars 2021, Mediapart avait indiqué que Pierre Ménès avait fait l’objet d’une plainte pour « agression sexuelle » déposée en octobre 2018 par une employée d’un magasin parisien de l’équipementier sportif. D’après le site d’investigation, cette plainte avait été classée sans suite le 17 janvier 2019.

Selon Le Parisien, une deuxième vendeuse de ce magasin a accusé le journaliste de faits similaires, ce qui lui a valu d’être convoqué par le parquet de Paris en vue d’un rappel à la loi. Dans les deux cas, ces orientations pénales ont été révisées après les faits du Parc des Princes, souligne Le Parisien.

Pierre Ménès, lui, conteste catégoriquement. « C’était au rayon basket. J’ai donc fait ce que font les basketteurs, torse contre torse, dans une sorte de "check". C’est ça que l’on appelle agression sexuelle », a-t-il dit au Parisien, en évoquant l’un des deux cas.