Le tribunal correctionnel de Béziers a condamné à six mois de prison avec sursis un employé de l’éducation nationale et une infirmière, respectivement pour escroquerie et complicité d’escroquerie.

La professionnelle de santé avait fait semblant de lui administrer une dose de vaccin contre le coronavirus. Mais si la supercherie avait fonctionné lors du rendez-vous pour la première dose le 23 juin, la présence d’un cadre dans le box, le 3 août, l’avait empêché de récidiver lors de la soi-disant deuxième dose.

L’infirmière pourra continuer à exercer sa profession

Le centre de vaccination avait été prévenu du stratagème « à la suite d’un appel téléphonique anonyme auprès du centre de vaccination avertissant que l’homme s’en vantait auprès de son entourage », explique le procureur de la République, Raphaël Balland.

N’ayant pas confiance dans les vaccins, l’homme en avait néanmoins besoin pour valider son pass vaccinal, nécessaire à ses activités musicales en dehors de son métier à l’Education nationale. Au cours de l’enquête, l’infirmière de son côté a expliqué n’avoir agi qu’en cette occasion pour cette personne qu’elle connaissait par ailleurs.

Le parquet avait requis des interdictions d’exercer leur profession qui n’ont pas été prononcées. En revanche, le tribunal n’a pas fait droit à leur demande de dispense d’inscription de ces condamnations à leur casier judiciaire.