L’hôpital de Quimper ( Finistère) a été condamné le 18 novembre dernier par la Cour administrative d’appel de Nantes (Loire-Atlantique) à verser 4.750 euros supplémentaires à un patient, révèle Côté Quimper. En 2011, alors âgé de 36 ans, l’homme avait subi trois chimiothérapies, ainsi qu’une ablation de la vessie et de la prostate, après un mauvais diagnostic du corps médical, persuadé qu’il était atteint d’un cancer de la vessie.

Aujourd’hui âgé de 47 ans, ce maçon n’a pas pu reprendre une activité professionnelle normale. Il fait également face à des dysfonctionnements érectiles découlant de ces mauvaises décisions.

183.213 euros d’indemnisation en juin 2020

Le 4 juin 2020, le tribunal administratif de Rennes avait condamné l’hôpital à lui verser 183.213 euros, ainsi que 60.398 euros à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). L’indemnisation globale de la victime s’élève désormais à 187.963 euros.

Comme le rappellent nos confrères de Ouest-France lundi, le CHU de Nancy avait conclu en octobre 2014 que la pathologie dont souffrait initialement le patient était en fait bénigne.