Un éleveur de 60 ans a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Guingamp (Côtes-d’Armor) pour sévices envers des animaux, actes de cruauté, mauvais traitements et détention de cadavres. Il écope de quatre mois de prison avec sursis, rapporte Ouest-France. En février dernier, 80 bovins avaient été saisis sur son exploitation pour être pris en charge dans des fermes relais ou euthanasiés.

Sur place, les services vétérinaires et des membres de l’association Oaba (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir) avaient découvert des cadavres d’animaux et des bêtes agonisantes, parquées dans des conditions indignes. A l’issue du procès, cinq chevaux appartenant au prévenu ont également été confisqués.

Des mises en demeure par le passé

Les associations de défense des animaux, la fondation Brigitte Bardot et Oaba s’étaient constitués parties civiles. Le sexagénaire avait déjà fait l’objet de mises en demeure pour manque de soins par le passé. A l’audience, il a expliqué selon nos confrères avoir été dépassé par les difficultés à gérer son exploitation.

Outre la prison avec sursis et le remboursement des frais d’avocats, l’homme a été condamné à verser des dommages et intérêts aux associations. Il devra également payer 11.027 euros pour les frais de garde de ses bêtes confisquées. Enfin, il a désormais interdiction de détenir un animal.