Dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier, alors qu’ils intervenaient sur un différend conjugal dans le quartier Saint-Michel, des policiers toulousains étaient pris à partie par une femme qui les aspergeait d'un liquide toxique. Trois d’entre eux avaient été brûlés aux mains et au visage par ce qui s’est avéré être de l’ammoniaque.

L’auteure de cette agression était jugée jeudi par le tribunal correctionnel de Toulouse qui l’a condamné à douze mois de prison dont quatre ferme rapporte La Dépêche. A l’audience, cette femme de 43 ans, qui avait donné une fausse identité lors de son interpellation a eu du mal à expliquer son geste. Elle a indiqué qu’elle avait voulu cette nuit-là venir en aide à l’homme en cours d’interpellation par la police. Sous traitement, la quadragénaire s’est excusée à la barre pour son comportement. Elle est retournée en détention.