Enlèvement de Dewi : Le père est convoqué au tribunal correctionnel de Saint-Brieuc
ENELVEMENT•Le père du jeune Dewi, interpellé samedi, doit comparaître, en octobre, devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, soupçonné d’avoir enlevé son fils de 8 ans20 Minutes avec AFP
Il est soupçonné d’avoir enlevé son fils de 8 ans à Lannion, en Bretagne. Le père du jeune Dewi, interpellé samedi, doit comparaître, en octobre, devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor. Il a été placé sous contrôle judiciaire, a annoncé, ce lundi, le ministère public.
A l’issue de sa garde à vue, le père du petit garçon a été déféré devant le procureur pour «soustraction de mineur des mains de ceux qui exercent l’autorité parentale ou auxquels il a été confié », un délit puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende, a précisé le procureur de Saint-Brieuc, Bertrand Leclerc, dans un communiqué.
Interdiction de contact avec l’enfant
Le suspect de l’enlèvement a « l’interdiction de contact avec l’enfant », l’obligation « d’entamer des soins psychologiques et de se présenter régulièrement à la gendarmerie de son lieu d’habitation », précise le communiqué.
À la suite du déclenchement d’une procédure d’alerte enlèvement par les autorités, samedi matin, Dewi, 8 ans, avait été retrouvé sain et sauf quelques heures plus tard à Plouaret, dans les Côtes-d’Armor, en compagnie de son père.
Expertises psychologiques en cours
Selon les enquêteurs, le père était parvenu à déjouer la vigilance des services éducatifs avant de prendre la fuite avec son fils à l’issue d’un droit de visite encadré, à la Maison du département de Lannion. L’enfant est placé en famille d’accueil depuis le 17 juin sur décision du juge des enfants de Saint-Brieuc
A ce stade, le suspect « ne conteste pas les faits qu’il prétend n’avoir pas prémédités », explique le procureur de la République qui souligne que le dossier doit être complété par des expertises psychologiques et de personnalité toujours en cours. Après des « examens médicaux rassurants », l’enfant, atteint de surdité, a été accueilli dans une structure éducative spécialisée adaptée à son état et à son handicap, conclut le procureur.