Nice : Un coach sportif condamné pour avoir organisé un trafic de produits dopants
DOPAGE•L'homme de 25 ans revendait ses doses à des adhérents d’une salle de fitness niçoiseE.M.
L'essentiel
- Après avoir organisé un trafic de produits dopants dans la salle de sport dans laquelle il travaillait, un homme de 25 ans a été condamné à un an de prison avec sursis et deux ans de période probatoire, ainsi qu’à une amende de 1.000 euros et à une interdiction d’exercer pendant trois ans.
- L’avocate de cet ancien coach sportif a indiqué que son client avait entamé une reconversion professionnelle depuis cette affaire.
Un homme de 25 ans, ancien coach dans une salle de fitness niçoise, a été condamné à un an de prison avec sursis et deux ans de période probatoire, ainsi qu’à une amende de 1.000 euros et à une interdiction d’exercer pendant trois ans, a indiqué son avocate Me Valentine Tordo à 20 Minutes, confirmant une information de Nice-Matin.
Jusqu’en janvier, avant son interpellation, le jeune homme revendait à des adhérents des stéroïdes anabolisants, de l’oxymétholone ou encore du clenbutérol, achetés sur Internet à l’étranger, dans le but de booster leur performance tout en diminuant leur masse graisseuse. « Ces produits sont assimilés à des médicaments dont les usages ont été dérivés et sont interdits en France », précise l’avocate.
Des hormones de croissance avec de forts effets secondaires
Les gendarmes sont remontés jusqu’à lui après une enquête sur un athlète de demi-fond qui cherchait à se procurer des produits dopants. Selon Nice Matin, le laboratoire des douanes a confirmé la présence de molécules classées comme substances vénéneuses après une perquisition à son domicile. Les effets secondaires sont multiples : acné, attaque du foie ou encore infertilité et risque cardiaque.
« C’était pour sa consommation personnelle et ça ne concernait qu’un cercle restreint de personnes », affirme l’avocate. Elle ajoute que son client a entamé une reconversion professionnelle depuis cette affaire, hors du monde sportif. Le procureur avait requis un an de prison dont six mois ferme à effectuer sous le régime d’un bracelet électronique.