Nice : Un journaliste azuréen condamné à de la prison ferme pour avoir cyberharcelé Jeremstar
PROCES•En 2020, Olivier Porri Santoro avait lancé une campagne de dénigrement sur les réseaux sociauxE.M.
Le journaliste indépendant Olivier Porri Santoro a été condamné à un an d’emprisonnement dont quatre mois ferme pour le cyberharcèlement du youtubeur spécialiste de la téléréalité Jeremstar, a indiqué Xavier Bonhomme, le procureur de la République de Nice à 20 Minutes, confirmant une information de Nice-Matin. Il a fait appel de cette décision.
Le Niçois devra également effectuer un stage de citoyenneté et verser 6.000 euros de dommages et intérêts à sa victime ainsi que 2.500 euros pour les frais de justice. En 2020, il avait lancé une campagne de dénigrement sur Instagram et Twitter contre le vidéaste, Jérémy Gisclon, connu pour ses interviews dans sa baignoire. Le journaliste avait notamment contacté le producteur de l’émission Fort Boyard et obtenu l’annulation du tournage de l’émission à laquelle le youtubeur participait, précise le quotidien local.
« Journaliste avant tout »
Devant le tribunal correctionnel où il devait répondre de « harcèlement au moyen d’un support numérique, propos ou comportements répétés ayant pour effet une dégradation des conditions de vie », l’Azuréen a « récusé toutes les accusations » en arguant « être journaliste avant tout ».
Il a affirmé avoir utilisé ces messages sur les réseaux sociaux pour la promotion de son livre La fesse cachée de Jeremstar où il explique avoir aidé des victimes à briser le silence sur son comportement controversé. Selon Nice-Matin, il a avoué « avoir essayé d’attirer la lumière sur [son] travail ». Il a aussi ajouté : « C’est une enquête sérieuse. Je n’en ai pas honte. Mon travail est de dire la vérité, que cela plaise ou non ».
La semaine dernière, un non-lieu a été rendu par la justice en faveur de Jeremstar dans une affaire de prostitution de mineurs.