Qui a mis le feu ​dans la nuit de mardi à mercredi au plus grand centre de vaccination contre le coronavirus des Hautes-Alpes et pourquoi ? Telle est la question qui interroge les autorités, alors que le vaccinodrome de Gap a été partiellement détruit par les flammes.

Alertés vers 3 h 30, les pompiers ont rapidement éteint le feu, qui a gravement endommagé les installations qui transformaient cette salle communale de 400 mètres carrés en centre de vaccination contre le Covid-19, sans que les murs aient été endommagés, a précisé le maire de la ville, Roger Didier.

Accident ou incendie volontaire ?

Une enquête judiciaire a été ouverte dans la nuit pour déterminer les circonstances du départ du feu, a annoncé le procureur de la République Florent Crouhy, qui a confié l’enquête à la brigade de sûreté du commissariat de Gap. « On ne sait pas s’il s’agit d’un accident ou d’un incendie volontaire. Toutes les hypothèses sont envisagées », a-t-il ajouté.

Des prélèvements ont été effectués sur place, ainsi que des vérifications pour savoir s’il y a eu une intrusion et si des biens ont été volés – des ordinateurs étaient sur place pour l’enregistrement administratif des vaccinés.

Dans le même temps, la mairie et l’hôpital ont organisé le déplacement du centre de vaccination, qui injecte « plusieurs centaines [de doses] par jour », à la patinoire située à côté. « Tout est opérationnel. Il n’y a pas de rupture » de rendez-vous pour la vaccination, s’est félicité le maire.