JUSTICELa belle-mère de Magali Blandin reste en prison

Rennes : La belle-mère de Magali Blandin reste en prison

JUSTICEMise en examen pour complicité de meurtre par conjoint, la septuagénaire demandait sa remise en liberté
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

L'essentiel

  • La mère de Jérôme Gaillard, qui a reconnu avoir tué son épouse Magali Blandin, est mise en examen avec son mari pour complicité de meurtre par conjoint.
  • Sa demande de remise en liberté a été refusée ce vendredi devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes.
  • Un Géorgien également soupçonné dans cette affaire reste également en détention.

Placée en détention provisoire depuis le 20 mars dans l’affaire Magali Blandin, la belle-mère de la victime demandait sa remise en liberté. Mais les juges ne l’ont pas entendu ainsi et ont refusé cette demande, a-t-on appris ce vendredi matin devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes.

Avec son mari, la mère de Jérôme Gaillard a été mise en examen pour « complicité de meurtre par conjoint » et « tentative de mort par conjoint ». Lors de l’audience qui s’est tenue jeudi, l’avocate de cette femme de 72 ans a minimisé le rôle joué par sa cliente, réfutant l’existence d’un complot familial visant à éliminer Magali Blandin.

Selon Ouest-France, les parents de Jérôme Gaillard auraient tout de même eu connaissance du projet funeste de leur fils qui souhaitait dans un premier temps faire tuer sa compagne par des Géorgiens. Mais les parents de Jérôme Gaillard ne l’ont pas dénoncé, ce que la loi permet via l’immunité familiale. Ils lui auraient même fourni des alibis. Le jour du meurtre de Magali Blandin le 11 février à Montfort-sur-Meu près de Rennes, le père de Jérôme Gaillard aurait ainsi passé des coups de fil et envoyé des mails depuis le domicile de son fils à Montauban-de-Bretagne pour faire croire à sa présence.

La demande de remise en liberté d’un Géorgien également refusée

L’avocate de la belle-mère de Magali Blandin a aussi expliqué que les parents avaient versé une somme de 50.000 euros à leur fils, mais que l’argent devait servir à financer ses frais de divorce et non pas un projet criminel.

Dans cette affaire, un Géorgien mis en examen pour « tentative d’extorsion en bande organisée en récidive légale » et « destruction de preuve d’un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité » a également demandé sa remise en liberté. Elle a également été refusée par les juges.

Selon Ouest-France, l’individu avait sur son téléphone une lettre d’extorsion écrite par un ami géorgien afin de faire chanter Jérôme Gaillard. Il est également accusé d’avoir désossé la voiture ayant servi à transporter le corps sans vie de la mère de famille de quatre enfants.