ASSISESCondamné, le « cerveau » du rapt de Jacqueline Veyrac fait appel

Procès du rapt de Jacqueline Veyrac : Condamné à dix-huit ans de prison, le « cerveau » de l’opération fait appel

ASSISESS’il a reconnu avoir participé, Giuseppe Serena a clamé pendant le procès qu’il n’avait rien commandité
20 Minutes avec AFP

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Il « reste dans une optique de justice et de vérité », selon son avocat. Le restaurateur italien condamné à dix-huit ans de réclusion pour avoir commandité l’enlèvement de Jacqueline Veyrac en 2016, sept ans après une cuisante faillite à la tête d’un établissement qu’elle lui avait loué, a fait appel, a annoncé Me Corentin Delobel. « Le fait qu’il ait admis lors du procès une part de responsabilité morale et avoir été au courant du scénario de 2016 ne fait pas de lui le cerveau machiavélique : les éléments objectifs du dossier ne permettent pas de le démontrer avec certitude », avance-t-il.

En affaires avec la victime

A l’issue de trois semaines et demi de procès le 25 janvier, la cour d’assises des Alpes-Maritimes a reconnu Giuseppe Serena, 67 ans, coupable de complicité de l’enlèvement de Jacqueline Veyrac, 80 ans, et d’une première tentative échouée en 2013. Trente ans de réclusion avaient été requis à son encontre.

La vieille dame qui n’avait jamais fait parler d’elle, possède avec ses enfants le Grand Hôtel sur la Croisette à Cannes, et tout un patrimoine dont La Réserve, restaurant du front de mer à Nice, fait partie. De 2007 à 2009, elle en avait confié la gestion à l’Italien avant qu’il ne croule sous le poids des charges, fruit de sa mauvaise gestion.

La cour d’assises a également prononcé des peines allant de dix-sept mois à quinze ans de prison à l’encontre des autres protagonistes du dossier, notamment un complice britannique Philip Dutton, condamné à quatorze ans de prison, et elle avait ordonné cinq acquittements.