VOLOGNELe parquet dit « faire tout ce qui sera possible » dans l’affaire Grégory

Affaire Grégory : Le parquet général affirme « faire tout ce qui sera possible pour découvrir la vérité »

VOLOGNELe procureur général de Dijon s’exprime pour la première fois depuis sa nomination sur le dossier Villemin
20 Minutes avec AFP

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Thierry Pocquet du Haut-Jussé, procureur général de Dijon, réaffirme sa détermination à « faire tout ce qui sera possible pour connaître la vérité » sur l’assassinat en 1984 de Grégory Villemin, dans un entretien paru ce samedi dans le quotidien L’Est Républicain. Le magistrat, chargé de l’enquête dans cette affaire extrêmement médiatisée, s’exprime pour la première fois sur ce dossier dans lequel, selon lui, il y a « sans doute des gens qui savent des choses et les taisent ».

La cour d’appel de Dijon doit dire mercredi si elle autorise ou non les nouvelles demandes d’expertises génétiques demandées par les parents de l’enfant. Le procureur général a émis des réquisitions favorables à ces expertises qui pourraient relancer l’enquête et permettre de faire éclater la vérité. « La recherche de preuves matérielles peut toujours progresser mais, trente-cinq ans après, ce n’est pas forcément le plus aisé à découvrir », tempère toutefois Thierry Poquet du Haut-Jussé, constatant qu’en matière de témoignages « le dossier Grégory, c’est le dossier du silence ».

Un dossier « délicat, ancien, complexe »

« J’espère qu’un jour quelqu’un contribuera à la recherche de la vérité en disant ce qu’il peut dire », ajoute-t-il. Le dossier Grégory est « délicat, ancien, complexe. Je pense qu’il est très important de rester très ouvert sur toutes les hypothèses possibles », souligne le magistrat, refusant de se prononcer sur la possibilité de nouvelles mises en examen après les annulations en 2018 de celles des époux Jacob et de Murielle Bolle.

Quant à l’expertise en stylométrie évoquée depuis quelques semaines et qui incriminerait, selon le journal Le Parisien, un protagoniste de l’affaire comme étant l’un des corbeaux, le procureur général constate qu’elle n’a « toujours pas été déposée au dossier, ce qui n’est d’ailleurs pas sans poser question ».