ANTITERRORISMELes sept gardés à vue dans l'enquête sur la mot de Samuel Paty libérés

Attentat à Conflans : Les sept hommes placés en garde à vue dans l'enquête sur la mort de Samuel Paty ont été libérés

ANTITERRORISMEIls apparaissaient sur différents groupes de messagerie auxquels participait l’assassin de l'enseignant
20 Minutes avec AFP

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Les gardes à vue de sept jeunes hommes interpellés mardi dans le cadre de l’enquête antiterroriste sur l’assassinat du professeur Samuel Paty ont été levées vendredi « sans poursuite » à ce stade, a-t-on appris de source judiciaire.

Ces hommes âgés de 17 à 21 ans avaient été interpellés car ils « apparaissent sur différents groupes de messagerie auxquels participait (Abdoullakh) Anzorov », l’assassin de l'enseignant, avait précisé cette même source.

Ils avaient été interpellés mardi matin par la sous-direction antiterroriste (Sdat) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), notamment à Toulouse, Lyon, Rouen, Besançon, en Seine-et-Marne et dans le Maine-et-Loire. Certains sont d’origine tchétchène, comme l’assaillant.

14 mis en examen

Au total, 14 personnes sont mises en examen dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, 47 ans, décapité le 16 octobre près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, notamment de Charlie Hebdo.

Parmi les suspects figurent Brahim Chnina, le père d’une élève à l’origine de la campagne de dénigrement du professeur, et le militant islamiste qui l’avait soutenu, Abdelhakim Sefrioui. Six collégiens sont également mis en examen, dont cinq pour « complicité d’assassinat terroriste », accusés d’avoir permis à Anzorov, un réfugié de 18 ans, d’identifier le professeur.

En décembre, cinq hommes âgés de 18 à 21 ans et d’origine tchétchène, avaient aussi été libérés à l’issue de leur garde à vue sans poursuite à ce stade. Les juges d’instruction s’intéressaient aux possibles contacts qu’ils avaient pu avoir avec le terroriste.