PROCESLe père d’Alexia Daval demande « la peine maximale » pour Jonathann

Meurtre d’Alexia Daval : Le père d’Alexia demande « la peine maximale » pour Jonathann Daval

PROCESLa confrontation entre les parents d’Alexia et Jonathan Daval était très attendue
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le père d’Alexia Daval, Jean-Pierre Fouillot, a réclamé ce mercredi devant la cour d’assises de la Haute-Saône « la peine maximale » à l’encontre de Jonathann Daval, accusé du meurtre de sa fille. « J’espère tout simplement que la peine maximum soit octroyée », a-t-il déclaré lors d’une déposition forte à la barre alors que son gendre encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

« Notre futur, il est simple, nous avons pris perpétuité. Est-ce que ce sera le cas de Jonathann, c’est vous qui en déciderez », a-t-il lancé à la cour. « Ce fameux jour nous a éteint la lumière du bonheur et de la sérénité. Nous sommes désormais en mode veilleuse », a-t-il ajouté. Et de s’interroger encore en s’adressant à l’accusé qui fuyait son regard : « Pourquoi Alexia a-t-elle été assassinée, pour une dispute, une relation sexuelle refusée et peut-être pour vouloir te quitter, Jonathann ? »

« C’est d’un assassinat, c’est d’un massacre dont on parle »

« Avant ce drame, le bonheur régnait au sein de notre famille » mais Jonathann l’a « cassé », a ajouté Jean-Pierre Fouillot, 64 ans, vêtu d’une veste de velours vert, la voix parfois altérée par les sanglots. « Il nous a salis » en accusant son beau-frère d’un complot et d’être le meurtrier, a-t-il encore lâché. « Alexia était une fille tout ce qu’il y a de plus simple, mais tout ce qu’il y a de plus aimant (…) c’était un bonheur immense pendant toutes ces années », a-t-il ajouté, déplorant que la défense cherche à « salir » aussi la victime.

« C’est d’un assassinat, c’est d’un massacre dont on parle », a estimé Jean-Pierre Fouillot, alors que les parties civiles soupçonnent Jonathann d’avoir prémédité le meurtre. A l’issue, le président de la cour Matthieu Husson a salué la « dignité » de ces propos qu’il a résumés par « dix ans de bonheur avec Alexia, trois ans de malheur » depuis le meurtre.