JUSTICELicencié par «Libé», un ancien de la «Ligue du Lol» débouté aux prud’hommes

« Ligue du Lol » : Un journaliste licencié par « Libération » débouté aux prud’hommes

JUSTICEAlexandre Hervaud compte faire appel de cette décision.
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Licencié par Libération pour avoir appartenu à la «Ligue du LOL» – groupe Facebook dont les membres ont été accusés de cyberharcèlement –, Alexandre Hervaud a été débouté par le Conseil des prud’hommes. Le journaliste l’a indiqué sur Twitter ce vendredi. Il a précisé qu’il allait faire appel.

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« Malgré leur crédibilité, mes arguments n’ont pas été entendus par le Conseil des prud’hommes qui a débouté mes demandes, tout comme celles de Libération. Les motivations d’une telle décision ne m’ont pas encore été communiquées, mais je suis d’ores et déjà déterminé à plaider ma cause devant la Cour d’appel », a écrit Alexandre Hervaud.

Il réclamait 225.000 euros à « Libé »

Ancien chef du service Web de Libération, il avait été mis à pied à titre conservatoire en février 2019 quelques jours après les révélations sur ce groupe Facebook et l’énorme déballage médiatique qu’elles ont entraînés, puis a été licencié après une enquête interne. Il réclamait devant les prud’hommes plus de 225.000 euros pour licenciement nul et sans cause réelle et sérieuse. Un autre ex-journaliste de Libération, Vincent Glad (également ancien journaliste de 20 Minutes​), créateur du groupe Facebook, a également saisi les prud’hommes pour le même motif et réclame plus de 350.000 euros.

« Alors qu’aucune faute ne m’a été reprochée dans le cadre de mon travail, comme l’a d’ailleurs rappelé l’avocat de Libération face au CPH, une cabale calomnieuse sur Twitter puis l’écho médiatique qu’elle a reçu grâce à Libération ont suffi à motiver mon licenciement, détaille le journaliste dans son communiqué. Si elle devait être confirmée, une telle décision pourrait avoir de graves conséquences pour les journalistes toujours plus exposés sur les réseaux sociaux, et de manière plus large pour tous les salariés livrés à la vindicte populaire. »