Il avait entraîné sa victime, une jeune étudiante Ukrainienne, derrière une palissade de chantier de la Promenade-des-Anglais, près de l’aéroport de Niceoù elle se rendait, puis l’avait agressée sexuellement.

Deux ans après son crime, cet étudiant aujourd’hui âgé de 26 ans vient d’être condamné à une peine exemplaire par la cour d’assises des Alpes-Maritimes : quinze ans de réclusion criminelle dont dix de sûreté, rapporte Nice-Matin. La peine maximale, comme l’avait requis l’avocate générale.

Il compte faire appel

La gravité des faits, mais aussi l’attitude de l’accusé au cours des trois jours de son procès, expliquent la sévérité de la sanction. Durant l’audience, le jeune homme, étudiant en école de commerce, est resté quasiment muet.

Selon son avocat, l’accusé, qui avait fait son entrée dans le box en brandissant son poing à la manière du « black power » des athlètes américains aux JO de 1968, comme le rapporte Nice-Matin, considère qu’il n’a pu s’expliquer sur cette affaire en raison de la couleur de sa peau. « Il proteste contre le racisme dont il se dit victime », a confié Me Rozenna Gorlier, au quotidien régional. Il compte faire appel de la décision de la cour d’assises des Alpes-Maritimes.