JUSTICEUne enquête judiciaire ouverte après le croche-pied d'un policier

Toulouse : Une enquête judiciaire ouverte après le croche-pied d'un policier sur une manifestante

JUSTICELe procureur de la République de Toulouse a ouvert une enquête judiciaire, confiée à l’IGPN, après le croche-pied volontaire d’un policier à l’encontre d’une manifestante, filmé lors de la manifestation du samedi 11 janvier
Béatrice Colin

B.C.

Une enquête avait déjà été déjà lancée en interne par les forces de l’ordre toulousaines pour identifier le policier, auteur d’un croche-pied volontaire sur une manifestante en marge de la manifestation de samedi, à Toulouse.

Ce mardi, le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzéari, a ouvert une enquête judiciaire pour violence par personne dépositaire de l’autorité publique et l’a confié à l’IGPN, l’inspection générale de la police nationale. Il faut dire que ce croc-en-jambe n’est pas passé inaperçu.

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Filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, il a fait l’objet d’un tacle de la part du ministre de l’Intérieur en personne lors de ses vœux aux forces de l’ordre lundi. « C’est l’honneur de la police qui est en jeu, on ne fait pas de croche-pied à l’éthique, sauf à s’abaisser, à abaisser la police », a affirmé Christophe Castaner, appelant à l’exemplarité des policiers.

Pas acceptable pour Emmanuel Macron

Une position partagée ce mardi par Emmanuel Macron pour qui « des comportements qui ne sont pas acceptables ont été ou vus ou pointés ».

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S’il a évoqué « la violence et le nihilisme politique » de certains manifestants, le chef de l’Etat, en déplacement à Pau, ne veut pas que ce type de comportement « atteigne la crédibilité et la dignité » des « professionnels des forces de sécurité intérieure » et « pour cela il ne faut avoir aucune complaisance ».

Selon le parquet de Toulouse, la manifestante concernée n’a pas pour l’heure porté plainte et n’a pas été identifiée « à ce jour ».