JUSTICEUn homme jugé pour la dégradation de la permanence d'un député LREM

« Gilets jaunes » à Perpignan : Un homme jugé en janvier pour la dégradation de la permanence d'un député LREM

JUSTICEL'homme a été interpellé au mois d'octobre, indique le procureur
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Un homme « proche du mouvement des "gilets jaunes" », soupçonné d’avoir dégradé le 1er septembre dernier la permanence du député LREM des Pyrénées-Orientales, Romain Grau (LREM), à Perpignan, sera jugé en janvier, a indiqué mardi le procureur de Perpignan.

« Il a été identifié et interpellé courant octobre et est convoqué devant la justice en janvier. Il est proche du mouvement des "gilets jaunes". Le parquet avait requis un mandat de dépôt contre lui mais le juge des libertés a décidé de le placer sous contrôle judiciaire », a ajouté Jean-Jacques Fagni.

« Indignation » et « détermination »

Le député Romain Grau, qui est candidat à la mairie de Perpignan avait à l’époque vivement réagi à l’attaque de sa permanence : « Indignation, car aucune idée politique ne mérite que l’on utilise la violence contre des biens ou des personnes de la sorte. Détermination, car si les auteurs pensent qu’ils vont m’impressionner, ils se trompent lourdement, je continuerai à travailler de la même façon. »

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Selon les témoignages recueillis auprès du voisinage, les faits ont été commis dimanche 1er septembre vers 3 h du matin. Les trois grandes vitrines blindées qui venaient d’être remplacées ont été perforées sans que les malfaiteurs puissent entrer, avait précisé Gilbert Vidal, l’attaché parlementaire de Romain Grau. A la fin du mois de juillet, en marge d’une manifestation des « gilets jaunes », une trentaine de personnes avaient déjà saccagé cette permanence, brisant la vitrine puis tentant d’y mettre le feu.

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et plusieurs membres de la majorité, dont le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM), avaient vivement condamné ce saccage. Pour ces derniers faits, « les investigations se poursuivent », a précisé le procureur de Perpignan.

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