Match Nice-OM : Une enquête ouverte après des chants homophobes dans le stade
FOOTBALL•Des investigations sont lancées pour « injures publiques en raison de l’orientation sexuelle »20 Minutes avec AFP
Elle porte sur des « injures publiques en raison de l’orientation sexuelle ». Une enquête judiciaire a été ouverte au lendemain de l'interruption du match de L1 Nice-Marseille en raison de chants homophobes, a indiqué le procureur de la République de Nice jeudi.
Ce match décalé de la 3e journée avait été interrompu douze minutes à l’Allianz Riviera mercredi soir. « Les Marseillais c’est des pé… », avait retenti au moment même où la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) se réunissait à Paris pour juger dix-huit cas de chants ou banderoles homophobes dans les tribunes de ses championnats professionnels, la L1 et la L2.
Plusieurs alertes du speaker dans le stade
L’arbitre Clément Turpin avait interrompu le match à la 28e minute, après plusieurs alertes du speaker. Les ultras de la Populaire Sud (ex-Brigade Sud) avaient entonné le chant : « Les Marseillais c’est des pé… », suivi de : « La Ligue, on t’enc… ».
La Brigade Sud de Nice avait commencé par des banderoles au second degré, en déployant d’abord le texte : « Bienvenue au groupe Ineos [qui vient de racheter le club niçois], à Nice aussi on aime la pédale », ce dernier mot écrit en lettres arc-en-ciel comme le drapeau LGBT. Il s’agissait aussi d’une allusion à l’équipe cycliste d’Ineos.
Un peu plus tard, la BSN avait déplié une autre banderole sur laquelle on pouvait lire : « LFP/Instance : des parcages pleins pour des stades plus gays ». Une troisième encourageait à supporter l’OM, « un club LGBT, pour lutter contre l’homophobie ».