La section antiterroriste du parquet de Paris, déjà en charge de l’enquête sur deux charges explosives découvertes devant les Finances publiques à Bastia, s’est saisie de celles sur plusieurs explosions commises en Corse début mars.

« Ils se sont saisis des faits qui ont été commis en Haute-Corse dans la nuit du 9 au 10 mars, c’est-à-dire les destructions par moyen dangereux au préjudice de maisons ou appartements de Ville di Petrabugno, Penta di Casinca et Patrimonio », a précisé Caroline Tharot, procureure de la République de Bastia.

Avant une visite d’Emmanuel Macron

En Corse-du-Sud, ils se sont saisis des enquêtes sur les deux maisons détruites à Piana dans la nuit du 9 au 10 mars ainsi que celle sur une résidence secondaire en partie détruite à l’explosif à Sagone dans la nuit du 29 au 30 mars, a indiqué Eric Bouillard, procureur de la République d’Ajaccio. « Nous avons fait un lien entre ces deux dossiers », a précisé Eric Bouillard.

Au total, la nuit du 9 au 10 mars, ce sont six résidences secondaires qui avaient été visées par des explosions alors qu’une visite d’Emmanuel Macron avait été annoncée pour le 19 mars par des médias locaux. Elles n’avaient fait aucun blessé mais avaient provoqué de sérieux dégâts.