ENQUETEUn retraité condamné à six mois de prison ferme pour des tags antisémites

Toulouse: Un retraité condamné à six mois de prison ferme pour des tags antisémites et xénophobes

ENQUETELe retraité avait déjà fait l’objet d’une condamnation en 2013 pour faits de corruption, et possédait « plusieurs dizaines d’armes » chez lui
Des tags antisémites ont été découverts dans le cimetière  de Champagne-au-mont-d'or, près de Lyon.
Des tags antisémites ont été découverts dans le cimetière de Champagne-au-mont-d'or, près de Lyon.  - J. Pachoud / AFP
20 Minutes avec AFP

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«Juifs » et « francs-maçons », « arabes dehors » et croix gammées… Un retraité de la fonction publique a été condamné à trois ans de prison, dont six mois ferme pour deux tags antisémites, xénophobes et antimaçonniques à Toulouse, a indiqué le parquet, ce mercredi.

Les inscriptions avaient été découvertes la semaine dernière dans la périphérie toulousaine. La première assortissait les mots « juifs » et « francs-maçons » de croix gammées sur la façade d’une banque. Sur un mur d’immeuble en face était écrit : « arabes dehors ». Arrêté après avoir été identifié par les enquêteurs, leur auteur, 64 ans, ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Villejuif, avait reconnu les faits.

Le retraité invoque un sevrage alcoolique l’ayant « rendu fou »

Lors de son procès lundi en comparution immédiate, il a affirmé, selon le quotidien La Dépêche du Midi, avoir agi lors d’une « rechute », interrompant un sevrage alcoolique l’ayant « rendu fou ». « Selon ce qu’elle a bien voulu indiquer aux enquêteurs, sur indication du mis en cause, sa compagne serait juive et l’homme déclare souffrir de problèmes d’addiction à l’alcool », a précisé le parquet.

De même source, il avait déjà fait l’objet d’une condamnation en 2013 pour faits de corruption, et possédait « plusieurs dizaines d’armes » chez lui. L’homme a également été condamné à cinq ans d’interdiction de droits civils, civiques et de famille et trois ans d’interdiction de détenir ou porter une arme soumise à autorisation. Sous le hashtag #TousMobilisés contre la haine, la police nationale de Haute-Garonne a relayé dans un tweet la décision du tribunal.

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