Mise à jour, le vendredi 15 février, à 17 h : L’avocat du « gilet jaune » placé en détention provisoire, a annoncé avoir fait appel de cette décision judiciaire et demandé une mise en liberté.

Il conduisait le transpalette qui a servi à défoncer la porte du ministère. Ce jeudi se tenait la comparution immédiate de quatre personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque du ministère du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le 5 janvier, lors d’une manifestation des « gilets jaunes » à Paris.

Procès le 13 mars

Ils avaient demandé le report de leur procès. Parmi les quatre prévenus se trouvait un jeune homme de 23 ans, originaire de Valenciennes, dans le Nord, lequel avait avoué, en garde à vue, être le conducteur du transpalette qui avait servi à l’acte de vandalisme. Ce dernier a été placé en détention provisoire en attendant son procès qui se tiendra, le 13 mars, au tribunal correctionnel de Paris.

Les trois autres, deux hommes et une femme, laquelle avait filmé la scène, ont été placés sous contrôle judiciaire. Deux autres personnes avaient été convoquées dans cette affaire. Elles ont fini par être mises hors de cause. Il s’agit du beau-frère et du beau-père – tous deux syndiqués à la CGT, selon La Voix du Nord – du Valenciennois incarcéré.