FRAUDEDeux jeunes mis en examen après la fraude au concours à la fac de médecine

Lyon: Deux étudiants mis en examen après la fraude survenue lors d'un concours à la fac de médecine

FRAUDELe 11 décembre, une fraude avait été suspectée lors du concours de la première année commune aux études de santé (Paces) de la faculté de médecine Lyon-Est. Les épreuves avaient été annulées et reportées…
Elisa Frisullo

Elisa Frisullo

L'essentiel

  • Après une présomption de fraude au concours Paces de la faculté de médecine Lyon-Est, les premières épreuves avaient été annulées et reportées au 8 janvier.
  • Deux étudiants de 20 et 23 ans ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire selon le parquet de Lyon.

Dès le lendemain du concours, l’université Lyon-I avait porté plainte contre X et annulé les épreuves. Deux étudiants ont été mis en examen à Lyon pour « vol en réunion et fraude dans un examen ou un concours public », dans le cadre de l’enquête ouverte après une tricherie survenue lors du concours de la première année commune aux études de santé (Paces) de la faculté de médecine Lyon-Est.

Cet homme de 23 ans et cette femme de 20 ans ont été placés sous contrôle judiciaire, indique ce mercredi à 20 Minutes le parquet de Lyon, confirmant une information du Progrès. Le 12 décembre, les 2.300 étudiants concernés avaient appris que, en raison d’une forte présomption de fraude, les premières épreuves du concours s’étant déroulées la veille au Double Mixte étaient annulées et reportées au 8 janvier. Ainsi en avait décidé l’université, évoquant alors une « rupture d’équité » et affichant une volonté de « garantir une totale intégrité et une égalité de chances pour toutes et tous ».

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Une cellule psychologique mise en place

Dès ce jour, une cellule d’écoute psychologique avait été mise en place pour accompagner les étudiants en ressentant le besoin. Après l’annonce du report des épreuves, des parents s’étaient émus du sort réservé à leurs enfants.

« Ils ont travaillé sans relâche 14 ou 15 heures par jour, 7 jours sur 7 depuis la mi-août. Le choc émotionnel relatif à cette décision les a littéralement fait s’effondrer », avait témoigné auprès de 20 Minutes une mère de famille, regrettant le report tardif des épreuves, privant les étudiants de vacances de Noël « bien méritées ».

Les deux étudiants mis en cause, encourent, sur le plan pénal, jusqu’à trois ans de prison et 9 000 € d’amende.