ENQUETEJonathann Daval continue d'accuser la famille d'Alexia

Meurtre d'Alexia Daval: Jonathann Daval maintient sa version et continue d'accuser sa belle-famille

ENQUETEAprès avoir été confronté à son beau-frère Grégory Gay puis à la sœur d’Alexia, Stéphanie Gay, Jonathann Daval doit face aux parents d’Alexia, ce vendredi après-midi…
20 Minutes avec AFP

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Après les deux premières confrontations avec sa belle-famille, ce vendredi au tribunal de grande instance de Besançon, Jonathann Daval, principal suspect dans le meurtre de sa femme Alexia Daval, a maintenu sa version, accusant son beau-frère d’être l’auteur du crime, a indiqué son avocat, Me Randall Schwerdorffer.

« Il n’en est strictement rien ressorti (…). Il n’y a eu, en l’état, aucun changement de version de part et d’autre. Tout le monde a maintenu ses déclarations. Donc pour l’instant, il n’y a rien qui a évolué dans le dossier », a-t-il déclaré devant la presse à la mi-journée lors d’une courte pause. L’informaticien de 34 ans a été confronté dans la matinée à son beau-frère Grégory Gay puis à la sœur d’Alexia, Stéphanie Gay, dans le cabinet du juge d’instruction Rodolphe Uguen-Laithier.

« On n’a pas beaucoup avancé, c’est le moins qu’on puisse dire »

Jonathann Daval, qui avait avoué le meurtre de sa femme lors de sa garde à vue en janvier, s’était rétracté en juin pour accuser son beau-frère d’en être l’auteur et sa belle-famille d’avoir conclu un « pacte secret » pour lui faire endosser ce crime. « On n’a pas beaucoup avancé, c’est le moins qu’on puisse dire », a abondé Me Gilles-Jean Portejoie, conseil des époux Gay. Ceux-ci, tout comme les parents d’Alexia qui doivent être confrontés à leur tour à Jonathann Daval en début d’après-midi, ont vigoureusement rejeté ces assertions.

Tous quatre parties civiles, ils n’ont été aucunement inquiétés par la justice depuis que l’informaticien les accuse et avaient eux-mêmes demandé à être confrontés avec lui. Selon Me Schwerdorffer, les premières confrontations se sont déroulées « tout à fait courtoisement ». « Tout le monde était très tendu, très angoissé, mais chacun était très correct et s’est exprimé sans s’agresser, sans animosité particulière », a-t-il enchaîné.