DETENTIONRomand saura le 11 janvier s'il peut recouvrer la liberté

Jean-Claude Romand sera fixé sur sa demande de libération conditionnelle le 11 janvier

DETENTIONSelon les informations de « 20 Minutes », le parquet s’est opposé à sa demande de libération conditionnelle…
Vincent Vantighem

Vincent Vantighem

L'essentiel

  • Pendant 18 ans, Jean-Claude Romand s’est fait passer pour un médecin.
  • Sur le point d’être découvert, il a tué sa famille avant de tenter de se suicider et a été condamné à la réclusion à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté.
  • Après 25 ans de détention, il a demandé, ce mardi, sa remise en liberté. Son ex-beau-frère s’oppose à sa demande de libération conditionnelle.

Selon un participant, il s’est exprimé « très librement » sur son projet de réinsertion. Jean-Claude Romand sera fixé le 11 janvier sur sa demande de libération conditionnelle, a appris, 20 Minutes ce mardi midi, de source proche du dossier. C’est la date à laquelle le tribunal d’application des peines a mis en délibéré sa décision sur la première demande de libération du « faux médecin ». L’audience s’est tenue au sein même de la maison centrale de Saint-Maur (Indre) où Jean-Claude Romand purge actuellement sa peine.

Le parquet s’est opposé à sa demande

Condamné en 1996 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans pour avoir tué sa femme, ses deux enfants et ses propres parents, Jean-Claude Romand a présenté un projet de sortie qui prévoit de l’envoyer quelques mois dans une communauté religieuse avant de rejoindre une association spécialisée dans l’accueil d’anciens détenus. Selon les informations de 20 Minutes, le parquet de Châteauroux s’est opposé à cette première demande de libération conditionnelle.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Comme le prévoit désormais le code de procédure pénale, les parties civiles ont obtenu le droit d’être représentées à l’audience afin de donner leur avis. Les frères de Florence, l’épouse de Jean-Claude Romand, ainsi que leur mère se sont donc opposés à sa demande. « J’ai relayé leur position, confirme ainsi Laure Moureu, leur avocate. A savoir que le projet présenté n'est pas adéquat et qu’il est encore trop tôt, selon eux, pour qu’il recouvre la liberté. »

Agé aujourd’hui de 64 ans, cet homme qui a notamment inspiré L’adversaire d’Emmanuel Carrère, pourra, en cas de refus du tribunal, déposer une nouvelle demande de remise en liberté dès l’année prochaine.