JUSTICEJusqu’à 10 ans de prison requis contre les auteurs du casse de Bessières

Toulouse: Jusqu’à 10 ans de prison requis contre les auteurs du «casse des égoutiers» de Bessières

JUSTICEDepuis dix jours, onze hommes sont jugés à Bordeaux pour avoir participé au casse de Bessières. En 2014, les voleurs avaient creusé un tunnel pour accéder à la salle des coffres d’une banque…
Le tunnel creusé par les voleurs qui ont réussi à pénétrer dans la salle des coffres de l'agence Crédit agricole de Bessières
Le tunnel creusé par les voleurs qui ont réussi à pénétrer dans la salle des coffres de l'agence Crédit agricole de Bessières - Gendarmerie nationale
Béatrice Colin

B.C. avec AFP

Le cerveau du casse de Bessières a rappelé à l’audience qu’il s’était inspiré d’Albert Spaggiari pour voler en 2014 l’agence bancaire de sa commune où un prêt lui avait été refusé.

Depuis le 1er octobre, onze hommes de 26 à 63 ans sont jugés par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour avoir creusé un tunnel de 30 mètres de long et fracturé les 110 coffres du Crédit agricole de Bessières. Le montant de leur butin a été estimé à 2,5 millions d’euros sous forme de pièces d’or et de bijoux.

Ce mercredi, des peines allant de six mois avec sursis jusqu’à dix ans de prison ont été requises à l’encontre des prévenus de ce «casse des égoutiers»​. Une équipe disparate composée d’un simple électricien mais aussi de criminels plus aguerris.

Le vice-procureur Mathieu Fohlen a indiqué que pour nombre de prévenus c’est « la quête de l’argent facile qui a dicté la conduite », même s’ils ont dû creuser longtemps pour atteindre la salle des coffres.

Procès jusqu’à vendredi

Le représentant du ministère public a aussi retenu « l’insatiabilité des auteurs, grisés par leur premier succès » à Bessières et qui avaient engagé des étapes très concrètes pour leurs prochains coups avec le repérage d’une agence bancaire à Reims ou la candidature de l’un d’eux comme agent de la Brink’s.

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Ce dernier a aussi rappelé que la destruction des deux centraux téléphoniques, nécessaires à la mise hors service de l’alarme de l’agence, avait eu de graves conséquences. Un homme de 86 ans, victime d’un malaise cardio-respiratoire à Bessières, n’avait pu être secouru à temps, sa femme n’arrivant pas à joindre les secours par téléphone.

Les plaidoiries doivent se poursuivre jusqu’au 12 octobre.