Caen: Le tortionnaire de chats condamné à un an de prison ferme après de nouvelles plaintes
MALTRAITANCE ANIMALE•Ce cadre supérieur, père de quatre enfants, a torturé et mutilé au moins 27 félins entre mai et juin 2018...20 Minutes avec agence
Un père de famille de 50 ans, accusé d’actes de torture et de barbarie sur des chats, comparaissait pour la seconde fois ce mercredi 18 juillet à Caen (Calvados). L’homme, ingénieur et cadre dirigeant d’une grande entreprise de l’agglomération caennaise, avait déjà écopé de 18 mois de prison, dont neuf mois ferme, lors d'un premier procès en juin dernier.
Mais en découvrant l’affaire, de nouveaux plaignants se sont manifestés, indique France Bleu Normandie. Ce mercredi 18 juillet, le tortionnaire comparaissait à nouveau pour les mêmes faits de barbarie sur des félins.
Crocs arrachés et pattes brisées
Selon les éléments évoqués lors du premier procès, ce père de quatre enfants a torturé des chats entre mai et juin 2018. Il sévissait dans plusieurs communes au nord et à l’est de Caen. Au total, il est soupçonné d’avoir mutilé plus de 27 félins.
« La nuit, dans la rue, il leur brisait les pattes. Certains chats ont même eu la mâchoire fracturée et les crocs arrachés (…). Le prévenu installait parfois des cages de capture pour attraper les chats », rapporte France Bleu. Des actes d’une violence inouïe que le prévenu, inconnu des services de police, n’était pas parvenu à expliquer. Le père de famille s’est contenté d’indiquer que son traitement contre la maladie de Parkinson « l’empêchait de dormir ».
Condamné à la peine maximale
Devant la gravité des faits, la procureure de la République de Caen a requis la peine maximale : deux ans de prison dont un an ferme et 30 000 euros d’amende, avec obligation d’indemniser les victimes. Le tribunal l’a suivie dans ses réquisitions.
Une peine saluée par les 23 victimes qui s’étaient portées partie civile, dont des propriétaires de chats et de nombreuses associations parmi lesquelles la SPA, la Fondation 30 millions d’amis et la Fondation Brigitte Bardot. Fin juin, le quinquagénaire avait fait appel de sa première condamnation. On ignore pour l’instant s’il fera appel de la seconde.