Le plan de départ volontaire de Pimkie remis en cause par la CGT et FO. Les deux syndicats ont attaqué l’enseigne nordiste devant tribunal administratif (TA) de Lille. L’audience se tiendra le 12 juillet, a-t-on appris, lundi.

Le 5 avril, la direction du travail (Direccte) avait homologué ce plan de départ. Considérant que « plusieurs points de droits ne sont respectés », la CGT et FO demandent l’annulation du plan de départ volontaire chez Pimkie.

« Un pur détournement du droit »

Les deux syndicats dénoncent notamment « le refus de Pimkie d’appliquer le droit fondamental d’égalité de traitement pour les salariés travaillant dans la même entreprise ». Selon eux, « exclure du plan de départs volontaires, 83 salariés sur les 166 touchés par une fermeture de magasin, sous prétexte qu’ils ont une clause de mobilité applicable […] est un pur détournement du droit qui [doit] permettre à Pimkie de faire des économies sur le dos des salariés ».

Ce plan a pour répercussion le licenciement de 208 salariés pour motif économique. Des licenciements qui concernent des employés travaillant dans les sièges de Neuville-en-Ferrain et de Villeneuve-d’Ascq, et dans les magasins.