JusticeVIDEO. Le bijoutier de Nice, qui a tué son braqueur, jugé ce lundi à Nice

VIDEO. Le bijoutier de Nice, qui a tué son braqueur, jugé ce lundi

JusticeVictime d’un vol à main armé, Stephan Turk a abattu l’un de ses braqueurs qui prenait la fuite en scooter le 11 septembre 2013…
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • Stephan Turk sera jugé à partir de ce lundi par la cour d’assises des Alpes-Maritimes.
  • Il plaide la légitime défense.

Il est « le bijoutier de Nice ». Celui qui porte le symbole de la légitime défense. L’homme aux 1,3 millions de « j’aime » sur Facebook. Lui, c’est Stephan Turk. A 71 ans, il est jugé à partir de ce lundi par la cour d’assises des Alpes-Maritimes pour des faits qualifiés de meurtre et pour détention sans autorisation d’arme ou de munition.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Le destin de Stephan Turk bascule le 11 septembre 2013 à 8h45. Alors qu’il ouvre son commerce, deux braqueurs armés commettent un vol à main. « Monsieur Turk s’emparait d’une arme lui appartenant avec laquelle il faisait ensuite feu sur les deux hommes qui repartaient en scooter. Il touchait mortellement l’un d’eux : Monsieur Anthony Asli », détaille Jean-Michel Prêtre, procureur de la République de Nice.

« Il parle d’instinct »

Quatre après, et alors que le braqueur qui a survécu a été condamné à dix ans de réclusion criminelle, Stephan Turk fera face aux jurés. « A partir du moment où Stephan Turk dit ‘Je suis menacé par un homme qui a un fusil et qui braque son arme dans ma direction’, il y a légitime défense, estime son avocat Me Franck De Vita. A mon sens, il n’avait pas d’autre choix. Il parle d’instinct, de réflexe. »

Des arguments loin de convaincre la famille du braqueur tué sous les balles du bijoutier, Anthony Asli, qui s’est porté partie civile. « Dans un état de droit, c’est à la justice de faire justice et à personne d’autre, estime son conseil Me Philippe Soussi. Il y a des charges suffisantes pour renvoyer Stephan Turk devant la cour d’assises, écartant sans ambiguïté la légitime défense. » Le procès devrait durer jusqu’à vendredi.