RYTHMES SCOLAIRESLa justice sanctionne l’inégalité des activités périscolaires à Montpellier

Montpellier: La ville sanctionnée pour l’inégalité de l’organisation de ses activités périscolaires

RYTHMES SCOLAIRESLes animateurs ont été recrutés en moins grand nombre dans les écoles des quartiers défavorisés…
Caroline Delabroy

C.D.

Alors que Montpellier ( Hérault) a d’ores et déjà acté qu’elle repasserait à la semaine des quatre jours à la prochaine rentrée scolaire, la ville vient de recevoir un sérieux camouflet sur le sujet. La cour d’appel administrative a en effet annulé tout le projet éducatif du territoire, estimant qu’il y avait eu rupture d’égalité dans la mise en place des rythmes scolaires.

Les enfants des quartiers défavorisés sont les plus pénalisés

Comme l’explique France Bleu Hérault, la ville a embauché moins d’animateurs dans les écoles situées dans des quartiers défavorisés, estimant que celles-ci étaient dotées par l’Education nationale de davantage d’enseignants, ATSEM, etc. Sauf que le temps périscolaire n’est pas géré par les enseignants, mais des animateurs recrutés par la ville. « Résultat, dans ces écoles, les enfants se sont rapidement retrouvés en soutien scolaire à 24 pour un seul adulte, là où ils auraient dû être huit », relèvent nos confrères.

Des parents d’élèves de l’école Dickens, dans le quartier Nouvelle-Mairie, avaient porté le dossier devant la justice administrative, pour démontrer que les enfants les plus défavorisés ont été les plus pénalisés par la mise en place de la réforme des rythmes scolaires ces dernières années à Montpellier. La cour d’appel leur a donné raison.