JUSTICEUne commune condamnée après l’électrocution d’une monitrice de voile

Bretagne: Une commune lourdement condamnée après l’électrocution d’une monitrice de voile

JUSTICELa victime avait été grièvement blessée en août 2004 à Plérin (Côtes-d’Armor)...
Jérôme Gicquel

J.G.

La cour d’administrative d’appel de Nantes a confirmé lundi la responsabilité de la ville de Plérin (Côtes-d’Armor) et du centre nautique suite à l’électrocution d’une monitrice de voile. Les faits s’étaient déroulés en août 2004 à l’occasion des championnats de France de voile espoirs, selon une information de l'agence PressPepper reprise dans le Télégramme.

La jeune femme, âgée aujourd’hui de 38 ans, manœuvrait ce jour-là un voilier sur un terrain mis à disposition par la commune pendant la compétition. Lors d’une manœuvre, le mât du bateau avait touché une ligne à haute tension de 20.000 volts. Électrocutée, la monitrice de voile avait été grièvement blessée. Elle a perdu dans l’accident l’usage partiel d’une jambe et a encore aujourd’hui des problèmes de vue, précise le quotidien. La victime avait également subi une double greffe des mains.

Une « faute inexcusable » selon les juges

La condamnation confirmée, la ville de Plérin et le centre nautique devront verser 1,7 million d’euros à la victime, à sa famille, à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Côtes-d’Armor ainsi qu’à sa mutuelle.

La Ville devra également rembourser au centre nautique la moitié des 372.000 euros qu’il avait été condamné à verser à la victime, en octobre 2015, par le tribunal des affaires de la Sécurité sociale pour sa « faute inexcusable » dans cette affaire.