Il avait été condamné en novembre 2015 à sept ans de réclusion criminelle mais remis en liberté sous contrôle judiciaire en avril 2016. Le procès en appel d’un pharmacien biologiste jugé pour trois viols et quatre agressions sexuelles sur des patientes s’est ouvert lundi à Metz en Lorraine. Et devrait durer jusqu’à vendredi.

Le praticien, âgé de 58 ans, a reconnu des faits de viol et agression sexuelle sur l’une des quatre parties civiles, la première à avoir porté plainte dans ce dossier.

Gestes et propos déplacés

Si pendant l’enquête, le quinquagénaire avait expliqué avoir « dérapé avec elle du fait de sa beauté », il n’a plus su expliquer, au tribunal lundi, ce qui avait mené à cette agression.

Lors d’un prélèvement gynécologique dans son laboratoire, le pharmacien avait palpé son pubis, introduit un doigt dans ses parties génitales et tenu des propos déplacés. Trois autres femmes se sont constituées parties civiles, relatant des faits similaires, datant de 2005 et 2006. Toutes étaient présentes à l’ouverture du procès en appel.