Il est passé à confesse. L’exorciste officiel du Vatican raconte ses 70.000 séances dans sa biographie. Des possédés qui vomissent des clous, des poupées, des morceaux de fer... Comme au cinéma. Le rituel, en effet, a toujours inspiré les scénaristes. Passage en revue.

Le film culte en la matière, c’est L’exorciste, tiré du roman de William Peter Blatty. Des répliques qui tuent, des cervicales qui craquent, et du vomi qui jaillit. La totale.

Plus récent, moins terrifiant, L’exorcisme d’Emily Rose y va tout de même de sa petite scène rituelle.

Dernier épisode en date des aventures de ces braves soldats de Dieu: l’exorciste à la ferme, dans Le dernier exorcisme. Un slogan: «Si vous croyez en Dieu, vous croyez au Diable». Ça se défend.

Le grand écran n’a pas le monopole de l’exorcisme: dans le célèbre soap Days of our lives (Des jours et des vies), Marlena, une des héroïnes, se drogue et se découvre une vocation de noctambule. Le résultat ne se fait pas attendre: elle est rapidement possédé par le démon. Le père Francis se charge du rituel.

Pour finir sur une touche de grâce et de légèreté, l’exorciste façon Scary Movie 2: du pipi, du caca et du vomi, comme les autres. Mais un peu plus.