Originaire de Lorient, dans le Morbihan, Benoît s’est naturellement intéressé à la pêche. Sauf que le jeune homme ne cherche pas à prendre du poisson… mais des déchets métalliques, qu’il extraie des fleuves et rivières environnants grâce au "Barbarian", un aimant surpuissant : « c’est un aimant à 360 degrés, le plus gros du marché, qui est capable de soulever jusqu’à 1.600 kg », s’enorgueillit Benoît.

Des trouvailles diverses… et très polluantes

Sa « passion » pour la pêche aux encombrants est née suite au visionnage de vidéos de passionnés : « je me suis dit "pourquoi ne pas faire ça chez moi ?", alors j’ai acheté un aimant (le sien lui a quand même coûté 550 euros) et j’ai remonté un vélo, une trottinette, un coffre-fort… c’était parti ! », se souvient-il.

Des poteaux aux appareils électroniques, le pêcheur ramasse ce que certaines personnes indélicates ont jeté à l’eau. Dans La Vilaine, le fleuve où il « pratique », il trouve souvent des objets banals… et, quelquefois, de merveilleux trésors, comme ce coffre « avec une collection de timbres estimée en 2015 à 35.000 euros. J’ai retrouvé le propriétaire, qui était très surpris et bien content de retrouver son "trésor" ».