NATUREUn photographe « shoote » une renarde et ses (nombreux) petits

Animaux : Comment un photographe « shoote » une renarde et ses (nombreux) petits

NATUREBrut, partenaire de « 20 Minutes », observe une jolie famille de goupils en pleine forêt
Sur les traces d’une renarde et de ses bébés
20 Minutes avec Brut

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Pour Teddy Bracard, le renard est « un animal fascinant, rusé, qui sait s’adapter à toutes les conditions que l’homme lui impose ». Le photographe et naturaliste a justement « repéré » un terrier où nichent une maman renard et ses neuf renardeaux, alors qu’une portée moyenne, « en temps normal, c’est trois à cinq petits ». Commence alors une patiente veille en tenue de camouflage afin de tirer le portrait de cette sympathique petite famille…

Une espèce qui « s’autorégule »

« En bord de mer, en ville, en montagne, le renard est présent partout », explique Teddy Bracard. L’une des facultés de cet animal est de parvenir à s’autoréguler : « les années où il va y avoir des grosses épidémies de maladies, les renards vont réagir et faire des portées beaucoup plus grosses. Donc il n’y a jamais de trou dans la population ».

Le renard est aussi un auxiliaire à l’agriculture. « Il se nourrit à 95 % de micromammifères, donc des souris par exemple, qui sont d’ailleurs des espèces qui sont les vecteurs premiers de la maladie de Lyme, donc des tiques. Et puis ça va être le nettoyeur de la nature, aller ramasser souvent des lièvres morts en bord de route, des faisans morts ».


NOTRE DOSSIER « RENARDS »

Considérée comme un animal nuisible, cette bête est souvent chassée. Une pratique qui pose problème puisque « plus l’animal va être chassé et plus il va faire des portées nombreuses. Tirer le renard, c’est vraiment un non-sens écologique ». C’est pourquoi la chasse aux renards a été interdite au Luxembourg : « ils en ont fait une espèce protégée pour voir si les populations de petits gibiers descendaient ou montaient. Et bien, ça n’a eu aucune incidence sur les populations de petits gibiers ! ».