«Ma chère Katie, pourrais-tu m’aider ? » Il aura fallu 107 ans pour que le contenu d’une lettre rédigée en 1916 à Bath (Royaume-Uni) soit enfin lu par un Londonien. Un courrier que Finlay Glen, un directeur de théâtre, avait reçu deux ans plus tôt dans sa boîte aux lettres. Pour en apprendre plus sur l’origine du courrier, le jeune homme a mobilisé la société historique locale. « Je pensais qu’elle pourrait peut-être nous parler de personnes impliquées. »

C’est le rédacteur en chef de The Norwood Review interrogé par The Guardian, un magazine dédié à l’histoire locale, qui a mené l’investigation. Selon lui, la lettre aurait été adressée à Katie Marsh, mariée à un marchand de timbres. C’est son amie, Christabel Mennel, fille d’un riche marchand de thé local, en vacances à Bath, qui lui aurait envoyée. Elle se serait excusée d’un de ses comportements précédents : « J’ai vraiment honte de moi après avoir dit ce que j’ai fait au cercle », avant d’avouer son état « misérable ici avec un gros rhume ».

Un cas peu fréquent, assure la poste britannique

Par le cachet qui figure sur l’enveloppe, le rédacteur en chef de The Norwood Review estime que le courrier aurait été sûrement perdu au bureau de poste de Sydenham, à Londres. Le Royal Mail, l’opérateur postal britannique, a estimé auprès de The South London Press, l’hebdomadaire londonien qui a révélé l’histoire mercredi, que ce type d’événement se produit « très rarement » et a reconnu ne pas savoir « ce qui s’est passé dans ce cas ».

Finlay Glen a expliqué aux médias anglais être prêt à rendre ce « morceau étonnant de leur histoire familiale » aux possibles descendants de Katie Marsh.