Sortez les microscopes. On ne parle pas ici de centimètres, ni de millimètres, ni même de micromètres… mais bien de nanomètres (un milliardième de mètre) pour les voitures qui vont s’affronter ce jeudi et ce vendredi dans un laboratoire toulousain du CNRS : le Centre d’élaboration des matériaux et d’études structurales (le Cemes, la fameuse boule au bord du Canal).

Pour cette seconde édition de la NanoCar Race – la première a eu lieu en 2017 – huit équipes internationales, dont une toulouso-nippone composée notamment d’enseignants de l’université Paul-Sabatier, concourront. Leurs engins respectifs, invisibles à l’œil nu, propulsés par impulsions électriques et contrôlés à distance par les chercheurs, devront s’affronter sur un cristal d’or pur.

Ludique et studieuse

Au-delà de la compétition et de l’adrénaline, cette mini-course représente également de maxi-enjeux puisqu’elle vise à faire avancer la recherche sur la miniaturisation, avec peut-être à la clé un jour des nanorobots qui décomposeront nos déchets industriels ou encore amélioreront nos circuits électroniques.

La course sera retransmise en direct jeudi à partir de 11 heures et pendant 24 heures sur YouTube.