EXPERIENCETrois cents bouteilles de vin immergées pendant un an dans l'Indre

Indre : Trois cents bouteilles de vin vont rester sous l’eau pendant un an pour analyser leur vieillissement

EXPERIENCELes bouteilles ont été immergées à quatre mètres de profondeur dans un étang. Les propriétaires les ressortiront au mois de novembre 2022
20 Minutes avec agence

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Une opération impressionnante s’est déroulée ce dimanche à Saint-Michel-en-Brenne (Indre). 300 bouteilles de vin de Valençay ont été immergées à quatre mètres de profondeur dans un étang. Parmi elles, 150 bouteilles de vin rouge et 150 bouteilles de vin blanc. Les propriétaires les ressortiront au mois de novembre 2022, rapporte France Bleu Berry.

Le but de cette expérience est d’observer, mais aussi goûter, les possibles effets de cette immersion en eau douce sur le vin. Une cérémonie a eu lieu pour l’occasion en présence de la confrérie gastronomique des grands escuyers de Gâtines. Plusieurs expériences du même type ont déjà été réalisées en mer ou encore dans l’océan.

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« C’est un moyen de faire parler en bien de notre activité »

C’est le grand maître Hubert Sinson qui a inspiré l’idée de ce projet. Ce dernier a affirmé avoir déjà tenté un essai d’immersion en eau douce, mais pas de cette ampleur. « Théoriquement le vin vieillit beaucoup moins vite, il reste beaucoup plus frais. Il est dans le noir, et puis il est sans oxygène. On fera une dégustation comparative entre le témoin que j’ai gardé et ce que l’on a mis dans l’eau » a-t-il expliqué.

Les 300 bouteilles de Valençay sont hébergées dans l’étang de Benoit Deloche, un pisciculteur de 26 ans. Ce dernier n’a pas hésité une seconde pour participer à ce projet. « C’est un moyen de faire parler en bien de notre activité, qui est si souvent l’objet de critiques en Brenne », a-t-il affirmé. « Nous n’avons pas de viticulteurs en Brenne, mais nous avons des pisciculteurs. Le fait d’immerger une récolte, pour faire vieillir du vin, ça me paraît être une très bonne idée, parce que cela peut permettre de faire parler des étangs, de la pisciculture », a ajouté Laurent Laroche, le président du Parc national régional de la Brenne.