Etats-Unis: Il porte plainte contre ses parents qui ont détruit sa collection de vidéos et objets pornographiques
JUSTICE•Le plaignant a déclaré que la valeur sa collection s'élevait à plus de 20.000 dollarsNaomi Mackako
Un homme vivant dans le Michigan aux Etats-Unis a assigné ses parents en justice après qu’ils ont détruit sa collection de vidéos pornographiques et de sex-toys. La valeur de l’ensemble de ses biens s’élèverait à près de 29.000 dollars d’après le plaignant, rapporte The Independent.
Selon des documents judiciaires, le litige familial a commencé en 2016 lorsque l’homme – dont l’identité n’a pas été révélée – est retourné vivre chez ses parents après son divorce. Après dix mois de cohabitation, l’individu a été prié de quitter le domicile familial après un incident domestique signalé à la police.
« J’aurais fait la même chose si j’avais trouvé un kilo de crack. »
Le plaignant a déclaré que ses parents s’étaient débarrassés de ses affaires après son déménagement dans l’Indiana en 2017. Parmi ses effets personnels, se trouvaient sa collection de 12 boîtes de films pornographiques et autres jouets sexuels d’une valeur de 28.940 dollars. Il aurait adressé un courriel à ses parents pour demander des explications, rapporte une source judiciaire.
« Si vous aviez un problème avec mes affaires, vous auriez dû le dire à ce moment-là et je serais allé ailleurs », a écrit le plaignant dans son mail. Son père lui a répondu qu’il avait agi ainsi dans l’intérêt de sa « santé mentale ». Et d’ajouter : « J’aurais fait la même chose si j’avais trouvé un kilo de crack. J’espère que tu le comprendras un jour. »
86.822 dollars réclamés
Le fils a tenté une première fois de déposer plainte en vain avant d’engager une poursuite civile et de réclamer à ses géniteurs 86.822 dollars pour le préjudice commis à son encontre. Selon des documents judiciaires, le père du plaignant a déclaré que son fils avait été exclu de son lycée ainsi que de son université par le passé pour avoir vendu des contenus pornographiques à d’autres étudiants.
Les avocats du plaignant n’ont pas souhaité commenter l’affaire.