Loch Ness: Un chercheur va scanner l'ADN du lac pour prouver l'existence du monstre
MYTHE•« Je suis sûr que nous trouverons certaines espèces qui n’ont probablement jamais été décrites », s’enthousiasme le scientifique à l’origine du projet…20 Minutes avec agences
Et si le monstre du Loch Ness avait vraiment existé ? C’est l’hypothèse folle que veut confirmer un chercheur néo-zélandais en sondant le célèbre lac écossais de fond en comble.
L’idée ? Analyser toute la biodiversité du lac grâce aux techniques dites d’ADN environnemental, qui consistent à séquencer un échantillon d’eau. « Plus de 1.000 personnes affirment avoir vu un monstre », justifie Neil Gemmell, à l’origine du projet. « Peut-être qu’il y a quelque chose d’extraordinaire là-dessous ».
Du VIe siècle à mars 2018
« Je suis sûr que nous trouverons certaines espèces qui n’ont probablement jamais été décrites. Ce seront plus probablement des bactéries », estime-t-il. « Si on découvre autre chose, et je dis bien si, alors on aura une bonne idée de quelle sorte de créature ou animal on a affaire ».
Le monstre du Loch Ness alimente l’imaginaire collectif depuis le VIe siècle, quand l’évangélisateur écossais Saint Colomba a pour la première fois évoqué la bête. Le 26 mars dernier, un couple d’Américains racontait avoir vu « une grande ombre se mouvant sous les eaux, dont ils estiment qu’elle mesurait neuf mètres de long », explique le capitaine d’un bateau touristique.
« C’est dur d’imaginer que plus d’un millier de personnes puissent se tromper », dit-il. « Trop de gens rationnels et équilibrés ont dit avoir vu ce qu’ils pensent être une créature dans le lac ». Lui n’a jamais rien observé sur ce plan d’eau de 39 km de long et 1 à 3 km de large. Mais rien n’ébranlera sa conviction que quelque chose se cache bien dans les profondeurs. La science confirmera peut-être prochainement son intuition.