ARCHIVESVIDEO. Une vidéo des années 70 sur les bébés nageurs choque les internautes

VIDEO. Bébés nageurs: Une vidéo des années 70 choque les internautes

ARCHIVESLa Radio télévision suisse a ressorti un reportage d'une autre époque...
Philippe Berry

P.B.

«La première fois, on a un peu peur quand on le lance depuis le bord de la piscine. Il descend jusqu’au fond et on se demande toujours s’il va remonter », témoigne un père. Dans le cadre de sa série « La santé… c’était mieux avant ? », la Radio télévision suisse (RTS) a ressorti un reportage de 1973 sur les bébés nageurs, ce lundi. La méthode, et les images, ont choqué de nombreux internautes.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

La séquence s’ouvre par un « lancer de bébé », avec un maître-nageur qui balance une petite fille en pleurs, la tête la première, dans le bassin. « On peut pas dire qu’ils nagent mais ils flottent très bien », s’exclame un père. Le maître-nageur appuie ensuite sur le ventre de deux petits garçons pour les envoyer au fond, à plus d’un mètre de profondeur. Les bébés nageurs remontent tant bien que mal. « Ils n’ont pas toussé donc ils n’ont pas bu », conclut l’éducateur, satisfait.

« Violente et traumatisante »

« Cette vidéo peut contenir de la violence envers un enfant ou un adolescent », avertit Facebook, alors que le clip a été vu plus de 2,5 millions de fois. « C’est une méthode violente et traumatisante », dénonce une internaute sur la page Facebook de la RTS. « Je suis choquée », réagit une autre. « Barbare », « brutal », « maltraitant », de nombreux adjectifs dénoncent cette méthode d’un autre âge. « J’ai appris comme ça et j’adore nager, faut pas s’étonner de faire une génération de fragiles et d’assistés s’il faut les tenir par la main pour tout et n’importe quoi lol », tempère quand même une voix discordante.