Etats-Unis : Un hôtel lui prélève 350 dollars supplémentaires pour avoir laissé une critique négative
THE REVENGE•La chambre de Katrina Arthur et son mari était tellement sale, qu’elle a dû la nettoyer elle-même avant de s’y installer…Naomi Mackako
Dorénavant Katrina, Arthur lira attentivement les contrats de vente des hôtels où elle se rendra avant d’émettre une critique. La touriste américaine s’est vue prélevée de 350 dollars et menacée de poursuite judiciaire après avoir critiqué publiquement la qualité de sa chambre d’hôtel au Abbey Inn de la ville Nashville (Etats-Unis).
aUn capharnaüm pour chambre
Le 15 décembre dernier, le bureau du procureur général de l’Indiana a porté plainte contre l’hôtel pour sa politique abusive contre le client. « La chambre était mal entretenue et on aurait dit qu’elle n’avait pas été nettoyée depuis que les dernières personnes sont parties », a déclaré Katrina à Indy Channel. « Nous avons vérifié les draps et j’y ai trouvé des poils et de la saleté », a-t-elle décrit. La cliente a tenté de joindre la réception en vain, elle n’est pas parvenue à entrer en contact avec le personnel de l’hôtel. Elle a finalement dû nettoyer la chambre elle-même.
aQuelque temps après son séjour désastreux de mars 2016, Katrina a reçu un courriel lui demandant son avis sur l’hôtel. L’Américaine a décidé d’être honnête en espérant que sa critique pourrait aider l’hôtel à s’améliorer et sauver des touristes de ce genre de mauvaises surprises. « Je voulais que les gens sachent afin qu’ils ne gaspillent pas leur argent parce que je sais que les gens économisent pour des occasions spéciales », a déclaré Arthur à l’Indy Channel.
Une critique chère payée
L’hôtel lui a ensuite prélevé 350 dollars sur le compte avec lequel elle avait réglé sa chambre, en justifiant cet acte par une clause du contrat de vente. Laquelle est la suivante : « Si les clients trouvent des problèmes avec notre hébergement, et ne nous donnent pas la possibilité d’aborder ces problèmes pendant que le client est avec nous, et/ou refuse notre recours exclusif, de toute manière publique, nous serons en droit de débiter de leur carte de crédit des dommages supplémentaires de 350 $. Si l’invité refuse de se rétracter de telles déclarations publiques, une action en justice peut être intentée ».
Ce texte serait situé sur un document remis à chaque client. Katrina dit ne jamais avoir reçu de « paperasse ». L’hôtel serait à présent fermé.